SENEGAL-50417
ENERGIE Renouvelable
Le Sénégal mise sur les biocarburants pour atteindre son indépendance énergétique
Le Sénégal éprouve de plus en plus des difficultés, à supporter les coûts élevés de sa facture pétrolière qui se chiffre, à plus de 488 millions d’euros par an. Pour inverser la tendance, le gouvernement mise sur la production des biocarburants considérés, à tort ou à raison, comme l’unique moyen, pour ce pays du Sahel (aride), dépourvu de pétrole, d’atteindre son indépendance énergétique.
Les autorités se sont lancées, depuis bientôt deux ans, dans un vaste programme de plantation de jatropha curcas (nom scientifique de la plante) avec la mise en valeur de 10.000 hectares de terres. Le projet sera étendu, dans les deux prochaines années, sur l’ensemble du territoire national notamment au niveau des communautés rurales (plus de 320 à travers tout le pays) à raison de 1000 hectares par collectivité locale.
Le ministère de l’Agriculture qui est chargé de piloter ce projet phare du président Abdoulaye Wade, espère atteindre une production record de 3,21 millions de tonnes de biocarburants, soit 1,134 milliard de litres de biodiesel dans les trois à cinq années à venir. Ce qui permettra ainsi au Sénégal d’atteindre son indépendance énergétique.
Les politiques énergétiques mises, en place au cours de ces dernières décennies, par le Sénégal pour réduire le montant de sa facture pétrolière, n’ont pas donné les résultats escomptés. Malgré la création de la Société africaine de raffinage (Sar) et la diversification des sources d’approvionnement avec des multinationales comme TOTAL, SHELL, TEXACO, MOBILE et plus récemment, ELTON et OILYBIA), l’approvisionnement en énergie est encore un vrai casse tête pour le Sénégal.
L’une des principales causes de l’échec de cette politique énergétique est due à des facteurs exogènes notamment le renchérissement du prix du pétrole sur le marché mondial auquel Dakar n’a aucune emprise. Le jatropha qui pousse à l’état sauvage partout, à travers le pays, notamment dans le Sud et l’Est où le sol est très propice à la culture de cette plante, apparaît donc, comme une aubaine pour le Sénégal.
ENERGIE Renouvelable
Le Sénégal mise sur les biocarburants pour atteindre son indépendance énergétique
Le Sénégal éprouve de plus en plus des difficultés, à supporter les coûts élevés de sa facture pétrolière qui se chiffre, à plus de 488 millions d’euros par an. Pour inverser la tendance, le gouvernement mise sur la production des biocarburants considérés, à tort ou à raison, comme l’unique moyen, pour ce pays du Sahel (aride), dépourvu de pétrole, d’atteindre son indépendance énergétique.
Les autorités se sont lancées, depuis bientôt deux ans, dans un vaste programme de plantation de jatropha curcas (nom scientifique de la plante) avec la mise en valeur de 10.000 hectares de terres. Le projet sera étendu, dans les deux prochaines années, sur l’ensemble du territoire national notamment au niveau des communautés rurales (plus de 320 à travers tout le pays) à raison de 1000 hectares par collectivité locale.
Le ministère de l’Agriculture qui est chargé de piloter ce projet phare du président Abdoulaye Wade, espère atteindre une production record de 3,21 millions de tonnes de biocarburants, soit 1,134 milliard de litres de biodiesel dans les trois à cinq années à venir. Ce qui permettra ainsi au Sénégal d’atteindre son indépendance énergétique.
Les politiques énergétiques mises, en place au cours de ces dernières décennies, par le Sénégal pour réduire le montant de sa facture pétrolière, n’ont pas donné les résultats escomptés. Malgré la création de la Société africaine de raffinage (Sar) et la diversification des sources d’approvionnement avec des multinationales comme TOTAL, SHELL, TEXACO, MOBILE et plus récemment, ELTON et OILYBIA), l’approvisionnement en énergie est encore un vrai casse tête pour le Sénégal.
L’une des principales causes de l’échec de cette politique énergétique est due à des facteurs exogènes notamment le renchérissement du prix du pétrole sur le marché mondial auquel Dakar n’a aucune emprise. Le jatropha qui pousse à l’état sauvage partout, à travers le pays, notamment dans le Sud et l’Est où le sol est très propice à la culture de cette plante, apparaît donc, comme une aubaine pour le Sénégal.