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La Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) est une Centrale syndicale démocratique, libre et indépendante qui œuvre pour les intérêts professionnels, matériels et moraux des travailleurs ainsi que pour l’émancipation de la classe ouvrière, la démocratie, le progrès économique et social et la justice sociale aussi bien en Mauritanie que dans toutes les parties du monde.
Elle est créée du 21 au 23 janvier 1993 et a tenu son 1er congrès ordinaire en février 1995 après deux années de lutte farouche et acharnée pour sa reconnaissance.
Fidèle à ses engagements pour la démocratie, la CGTM est l’une des rares Centrales qui applique la démocratie syndicale à son propre niveau en tenant régulièrement les réunions de ses instances (2ème congrès en 2001, 3ème congrès en 2005).
La CGTM dispose dans toutes les régions du pays de coordinations régionales et départementales établies dans leurs permanences syndicales.
D’autre part, la CGTM a porté une attention particulière et primordiale aux revendications des travailleurs, c’est ainsi que sur tous les dossiers résolus par les tribunaux de travail, 80% sont suivis par la CGTM et pour les dossiers en instance, 90% le sont par la CGTM, mais aussi la CGTM garde la même majorité dans le suivi des dossiers des travailleurs tant au niveau de toutes les inspections de travail du pays qu’au niveau de la médiation.
La CGTM a recueilli la majorité des suffrages des élections de délégués du personnel et des comités consultatifs d’entreprise au niveau des sociétés et entreprises les plus importantes et les plus stratégiques des secteurs d’activités socio économiques du pays, confirmant éloquemment la confiance des travailleurs en elle.
Malgré ce rôle social suffisamment important que notre organisation joue pour la compétitivité de notre économie nationale par un encadrement de proximité et une formation continue des travailleurs, le gouvernement a placé la CGTM dans une liste noire des organisations peu ou pas fréquentables en l’excluant catégoriquement de la liste des commissions chargées de la préparation des festivités du 50ème anniversaire de l’indépendance nationale, mais également en l’excluant de la délégation de notre pays devant prendre part aux travaux de la Conférence Internationale de Travail de Genève, et en agréant 9 autres Centrales sur des critères que nous ignorons complètement.
Cette attitude d’exclusion de la CGTM par le gouvernement confirme le point de vue de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) qui assimilait le traitement des syndicats en Mauritanie à celui des syndicats en Palestine et en Irak dans le cadre des forces d’occupation.
La CGTM déplore cette attitude du gouvernement, qui au-delà des clichés collés à la CGTM, traduit une insouciance vis à vis des travailleurs qu’elle organise et réitère son engagement de tout temps pour la juste cause des travailleurs qui est la raison de son existence. La CGTM condamne avec la dernière énergie sa marginalisation et son exclusion par le gouvernement et invite les travailleurs à se mobiliser autour de leurs revendications pour briser les chaînes qui veulent nous engloutir dans les girons de l’exploitation, de la misère et de l’injustice.
Enfin la CGTM se réserve le droit d’user de toutes les possibilités légales pour recouvrer sa liberté d’action, raffermir son indépendance et représenter dignement les travailleurs.
Ampliations :
• Directeur Général BIT Genève
• Directeur bureau BIT Dakar
• Secrétaire Général CSI
• Secrétaire Général CSI Afrique
Nouakchott, le 29 mai 2010
Le comité exécutif de la CGTM
La Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) est une Centrale syndicale démocratique, libre et indépendante qui œuvre pour les intérêts professionnels, matériels et moraux des travailleurs ainsi que pour l’émancipation de la classe ouvrière, la démocratie, le progrès économique et social et la justice sociale aussi bien en Mauritanie que dans toutes les parties du monde.
Elle est créée du 21 au 23 janvier 1993 et a tenu son 1er congrès ordinaire en février 1995 après deux années de lutte farouche et acharnée pour sa reconnaissance.
Fidèle à ses engagements pour la démocratie, la CGTM est l’une des rares Centrales qui applique la démocratie syndicale à son propre niveau en tenant régulièrement les réunions de ses instances (2ème congrès en 2001, 3ème congrès en 2005).
La CGTM dispose dans toutes les régions du pays de coordinations régionales et départementales établies dans leurs permanences syndicales.
D’autre part, la CGTM a porté une attention particulière et primordiale aux revendications des travailleurs, c’est ainsi que sur tous les dossiers résolus par les tribunaux de travail, 80% sont suivis par la CGTM et pour les dossiers en instance, 90% le sont par la CGTM, mais aussi la CGTM garde la même majorité dans le suivi des dossiers des travailleurs tant au niveau de toutes les inspections de travail du pays qu’au niveau de la médiation.
La CGTM a recueilli la majorité des suffrages des élections de délégués du personnel et des comités consultatifs d’entreprise au niveau des sociétés et entreprises les plus importantes et les plus stratégiques des secteurs d’activités socio économiques du pays, confirmant éloquemment la confiance des travailleurs en elle.
Malgré ce rôle social suffisamment important que notre organisation joue pour la compétitivité de notre économie nationale par un encadrement de proximité et une formation continue des travailleurs, le gouvernement a placé la CGTM dans une liste noire des organisations peu ou pas fréquentables en l’excluant catégoriquement de la liste des commissions chargées de la préparation des festivités du 50ème anniversaire de l’indépendance nationale, mais également en l’excluant de la délégation de notre pays devant prendre part aux travaux de la Conférence Internationale de Travail de Genève, et en agréant 9 autres Centrales sur des critères que nous ignorons complètement.
Cette attitude d’exclusion de la CGTM par le gouvernement confirme le point de vue de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) qui assimilait le traitement des syndicats en Mauritanie à celui des syndicats en Palestine et en Irak dans le cadre des forces d’occupation.
La CGTM déplore cette attitude du gouvernement, qui au-delà des clichés collés à la CGTM, traduit une insouciance vis à vis des travailleurs qu’elle organise et réitère son engagement de tout temps pour la juste cause des travailleurs qui est la raison de son existence. La CGTM condamne avec la dernière énergie sa marginalisation et son exclusion par le gouvernement et invite les travailleurs à se mobiliser autour de leurs revendications pour briser les chaînes qui veulent nous engloutir dans les girons de l’exploitation, de la misère et de l’injustice.
Enfin la CGTM se réserve le droit d’user de toutes les possibilités légales pour recouvrer sa liberté d’action, raffermir son indépendance et représenter dignement les travailleurs.
Ampliations :
• Directeur Général BIT Genève
• Directeur bureau BIT Dakar
• Secrétaire Général CSI
• Secrétaire Général CSI Afrique
Nouakchott, le 29 mai 2010
Le comité exécutif de la CGTM