Conflit en Casamance au sud du Sénégal
Quelle paix pour cette partie du pays?
De nombreux cessez-le feu ont été signés, au cours de ces 25 dernières années, entre l’Etat et le Mfdc. Le dernier en date remonte au 31 décembre 2004, à Ziguinchor. Les autres rencontres ont eu lieu en Gambie ou en Guinée-Bissau qui étaient désignés parties garantes de ces accords. Mais, aucun cessez-le feu n’a été respecté, par les parties signataires. Ces dernières années, l’Etat a voulu jouer sur le facteur argent pour pousser les rebelles à la reddition. Mais, la stratégie n’a pas donné les résultats escomptés. Au contraire, elle a contribué à l’émiettement d’Atika, la branche armée du mouvement compliquant, du coup, la recherche d’une solution négociée au conflit. La branche armée du Mfdc, s’est scindée en plusieurs factions rivales ayant souvent, à leur tête, des chefs de guerre plus préoccupés par leur réussite financière personnel qu’à servir la cause initiale à l’origine de la guerre, c’est-à-dire l’indépendance de la Casamance.
Le front nord dispose des bases dans la zone frontalière avec la Gambie et à l’intérieur de la Gambie même. Il s’est divisé, entre temps, en plusieurs petites factions ayant, chacune, son chef dont le plus important s’appelle Salif Sadio qui préconise la poursuite de la guerre jusqu’à l’indépendance. Le Front sud a aussi son quartier général en territoire bissau-guinéen. Les combattants issus de ce front sont, pour la plupart, favorables à des négociations avec l’Etat pour mettre fin au conflit.
Pour sortir de l’impasse, des généraux de l’armée préconisent l’usage de la force pour écraser la rébellion qui refuse, selon eux, la main tendue de l’Etat. Pour eux, la solution à ce vieux conflit, ne peut venir que de l’armée qui doit avoir les coudées franches, pour mener les opérations militaires, sans les interférences des politiques.
Quelle paix pour cette partie du pays?
De nombreux cessez-le feu ont été signés, au cours de ces 25 dernières années, entre l’Etat et le Mfdc. Le dernier en date remonte au 31 décembre 2004, à Ziguinchor. Les autres rencontres ont eu lieu en Gambie ou en Guinée-Bissau qui étaient désignés parties garantes de ces accords. Mais, aucun cessez-le feu n’a été respecté, par les parties signataires. Ces dernières années, l’Etat a voulu jouer sur le facteur argent pour pousser les rebelles à la reddition. Mais, la stratégie n’a pas donné les résultats escomptés. Au contraire, elle a contribué à l’émiettement d’Atika, la branche armée du mouvement compliquant, du coup, la recherche d’une solution négociée au conflit. La branche armée du Mfdc, s’est scindée en plusieurs factions rivales ayant souvent, à leur tête, des chefs de guerre plus préoccupés par leur réussite financière personnel qu’à servir la cause initiale à l’origine de la guerre, c’est-à-dire l’indépendance de la Casamance.
Le front nord dispose des bases dans la zone frontalière avec la Gambie et à l’intérieur de la Gambie même. Il s’est divisé, entre temps, en plusieurs petites factions ayant, chacune, son chef dont le plus important s’appelle Salif Sadio qui préconise la poursuite de la guerre jusqu’à l’indépendance. Le Front sud a aussi son quartier général en territoire bissau-guinéen. Les combattants issus de ce front sont, pour la plupart, favorables à des négociations avec l’Etat pour mettre fin au conflit.
Pour sortir de l’impasse, des généraux de l’armée préconisent l’usage de la force pour écraser la rébellion qui refuse, selon eux, la main tendue de l’Etat. Pour eux, la solution à ce vieux conflit, ne peut venir que de l’armée qui doit avoir les coudées franches, pour mener les opérations militaires, sans les interférences des politiques.