50409-Sénégal
Retrait de militaires français au Sénégal
La base transformée en pôle de coopération militaire
A en croire Hervé Morin, la base militaire française de Dakar sera transformée en pôle régionale de coopération militaire (Pecm). Il sera chargé d’assurer la formation des militaires des pays francophones d’Afrique de l’ouest. Mais, la principale nouveauté est que, ces 300 militaires stationnés à Dakar, ne participeront plus, aux champs de bataille où la France est engagée. Le Sénégal et la France sont liés par un accord de défense qui date de 1974. Mais, le début de la présence militaire française, à Dakar, remonte au 18eme siècle. Les troupes françaises occupent actuellement 4 casernes, dans la capitale sénégalaise, sans aucune contrepartie financière. La France va ainsi restituer, un certain nombre des casernes, à l’Etat du Sénégal, dans le cadre de ces nouveaux accords.
La base militaire française de Dakar est un véritable pourvoyeur d’emplois pour le Sénégal. Près de trois mille sénégalais travaillent, en effet, dans ces différentes plateformes parmi lesquels des fonctionnaires, domestiques, chauffeurs, jardiniers et autres employés de bureaux. Elle constitue en outre, une importante rentrée de devises pour les personnes vivant aux alentours de ces casernes comme les boutiquiers, transporteurs, restaurateurs, fleuristes, vendeurs d’objets d’art et gérants de boîte de nuit, entre autres.
Près de quinze mille enfants nés des liaisons entre militaires français et femmes sénégalaises ou issus de familles dont, au moins, l’un des parents travaillent dans ces casernes, sont également concernés par cette fermeture. Tout ce beau monde espère, aujourd’hui, bénéficier d’un plan social pour pouvoir vivre après le départ annoncé des troupes françaises de Dakar.
A noter que les accords de coopération militaire et technique qui existent, depuis des décennies entre les deux pays, ne seront pas remis en cause par les nouveaux accords. L’armée française continuera de bénéficier des facilitées d’escale et de ravitaillement à Dakar pour ses navires et avions de guerre.
Retrait de militaires français au Sénégal
La base transformée en pôle de coopération militaire
A en croire Hervé Morin, la base militaire française de Dakar sera transformée en pôle régionale de coopération militaire (Pecm). Il sera chargé d’assurer la formation des militaires des pays francophones d’Afrique de l’ouest. Mais, la principale nouveauté est que, ces 300 militaires stationnés à Dakar, ne participeront plus, aux champs de bataille où la France est engagée. Le Sénégal et la France sont liés par un accord de défense qui date de 1974. Mais, le début de la présence militaire française, à Dakar, remonte au 18eme siècle. Les troupes françaises occupent actuellement 4 casernes, dans la capitale sénégalaise, sans aucune contrepartie financière. La France va ainsi restituer, un certain nombre des casernes, à l’Etat du Sénégal, dans le cadre de ces nouveaux accords.
La base militaire française de Dakar est un véritable pourvoyeur d’emplois pour le Sénégal. Près de trois mille sénégalais travaillent, en effet, dans ces différentes plateformes parmi lesquels des fonctionnaires, domestiques, chauffeurs, jardiniers et autres employés de bureaux. Elle constitue en outre, une importante rentrée de devises pour les personnes vivant aux alentours de ces casernes comme les boutiquiers, transporteurs, restaurateurs, fleuristes, vendeurs d’objets d’art et gérants de boîte de nuit, entre autres.
Près de quinze mille enfants nés des liaisons entre militaires français et femmes sénégalaises ou issus de familles dont, au moins, l’un des parents travaillent dans ces casernes, sont également concernés par cette fermeture. Tout ce beau monde espère, aujourd’hui, bénéficier d’un plan social pour pouvoir vivre après le départ annoncé des troupes françaises de Dakar.
A noter que les accords de coopération militaire et technique qui existent, depuis des décennies entre les deux pays, ne seront pas remis en cause par les nouveaux accords. L’armée française continuera de bénéficier des facilitées d’escale et de ravitaillement à Dakar pour ses navires et avions de guerre.
