Sénégal-50411
Génocide Rwandais
Quand les français et les Rwandais se rejettent la faute
Le Rwanda avait rompu ses relations diplomatiques avec la France, en 2006, à la suite d’un mandat d’arrêt international émis par un juge français qui accusait le président rwandais, Paul Kagamé et ses proches, d’être à l’origine de l’attentat contre l’ancien président Habyarimana. Les trois membres de l’équipage, tous des Français, et l’ancien chef de l’Etat burundais, avaient également trouvé la mort, lors de cet accident.
Les autorités rwandaises avaient commandité, elles aussi, une enquête sur le déroulement du génocide. Le résultat de ce rapport avait mis en cause le gouvernement français dans ce massacre. Il accuse Paris d’avoir couvert les génocidaires notamment les milices extrémistes hutus et les commanditaires (anciens membres du gouvernement à dominance hutu), en les aidant à s’enfuir en République démocratique du Congo (Rdc), à travers « l’opération turquoise »
Le Rwanda avait exigé la repentance de la France pour son rôle dans ce massacre. Mais, le président Sarkozy n’a pas accédé à cette demande, lors de sa visite à Kigali. Il a, tout juste, reconnu la responsabilité du gouvernement français, de l’époque, dans cette tragédie, sans pour autant, présenter les excuses de la France au peuple rwandais, pour les torts qu’il lui a faits subir. « Des graves erreurs, des fautes d’appréciation avaient été commises par le gouvernement français de l’époque, et qui ont eu des conséquences dramatiques », s’est-il contenté de dire devant le mémorial dédié aux victimes du génocide.
Génocide Rwandais
Quand les français et les Rwandais se rejettent la faute
Le Rwanda avait rompu ses relations diplomatiques avec la France, en 2006, à la suite d’un mandat d’arrêt international émis par un juge français qui accusait le président rwandais, Paul Kagamé et ses proches, d’être à l’origine de l’attentat contre l’ancien président Habyarimana. Les trois membres de l’équipage, tous des Français, et l’ancien chef de l’Etat burundais, avaient également trouvé la mort, lors de cet accident.
Les autorités rwandaises avaient commandité, elles aussi, une enquête sur le déroulement du génocide. Le résultat de ce rapport avait mis en cause le gouvernement français dans ce massacre. Il accuse Paris d’avoir couvert les génocidaires notamment les milices extrémistes hutus et les commanditaires (anciens membres du gouvernement à dominance hutu), en les aidant à s’enfuir en République démocratique du Congo (Rdc), à travers « l’opération turquoise »
Le Rwanda avait exigé la repentance de la France pour son rôle dans ce massacre. Mais, le président Sarkozy n’a pas accédé à cette demande, lors de sa visite à Kigali. Il a, tout juste, reconnu la responsabilité du gouvernement français, de l’époque, dans cette tragédie, sans pour autant, présenter les excuses de la France au peuple rwandais, pour les torts qu’il lui a faits subir. « Des graves erreurs, des fautes d’appréciation avaient été commises par le gouvernement français de l’époque, et qui ont eu des conséquences dramatiques », s’est-il contenté de dire devant le mémorial dédié aux victimes du génocide.