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Sénégal 50412 Guinée Bissau : La fin de l'impunité?


Sénégal-50412
GUINEE-BISSAU
Le procureur de la république annonce la fin de l’impunité
Les assassins de l’anciens président bissau-guinéen, Joao Bernardo Nino Vieira et de son chef d’état-major général des Forces armées, le général Tagmé Na Waie, vont bientôt répondre de leurs actes. Le nouveau procureur de la république, Amine Michel Saad, vient de relancer les poursuites judiciaires contre ces auteurs qui continuent de courir depuis plus d’un an.
Le procureur de la république, Amine Michel Saad, a annoncé jeudi dernier avoir lancé des nouvelles poursuites judiciaires contre les assassins de l’ancien président, Joao Bernardo Nino Vieira, tué le 2 mars 2009, à Bissau, par des militaires. Il compte, en même temps, rouvrir le dossier sur le meurtre de l’ancien chef d’état-major général des Forces armées, le général Batista Tagmé Na Waie, tué, le 1er mars de la même année, dans un attentat à la bombe. Il a fait cette révélation lors d’une rencontre avec une délégation de l’Union européenne (Ue), venue s’enquérir de l’état d’avancement de l’enquête sur ce double assassinat.
« Nous voulons mettre fin à l’impunité dans notre pays. Les auteurs de ce double assassinat seront pourchassés, arrêtés et traduits en justice, quelques soit leurs rangs. Il est inadmissible que des crimes de ce genre, puissent être commis dans notre pays, sans que les auteurs n’aient à répondre, de leurs actes, devant la justice. Il va de la crédibilité de notre pays », a-t-il ainsi déclaré, demandant, au passage, le soutien de la communauté internationale pour pouvoir juger ces criminels.
Le président Vieira a été tué par des militaires qui le soupçonnaient d’avoir commandité l’assassinat de l’ex- chef d’état-major général des Forces armées, le général Tagmé Na Waie. Son corps avait été découpé, par morceaux, par ses bourreaux qui, plus d’un an après les faits, courent toujours. Pour rappel, le gouvernement avait mis en place une commission d’enquête nationale, pour faire la lumière sur ce double assassinat. Mais, les fortes pressions exercées par l’armée sur les enquêteurs empêchent, jusque là, de connaître la vérité. Entre temps, le procureur de la république, de l’époque, Manuel Gomes, avait été relevé de ses fonctions par le président de la république pour insuffisance de résultats.

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