Afrique


La cathédrale du Sacré-Cœur de Casablanca: La grande dame de la ville blanche


La cathédrale du Sacré-Cœur de Casablanca s’impose par sa grandeur et son élégance.

Construite en 1930 par l’architecte Paul Tournon, elle était à l’origine un lieu dédié au culte catholique. Aujourd’hui transformée en musée, elle accueille également des manifestations culturelles et artistiques en présentation à Casablanca.




Centre de rassemblement des catholiques de Casablanca

A l’époque de la construction de la cathédrale du Sacré-Cœur, Casablanca comptait près de 40000 catholiques. L’idée est alors venue de faire un lieu de culte central à Casablanca. Entourée du grand parc de la ligue arabe, la cathédrale du Sacré-Cœur se dresse comme l’arche de Noé au milieu de la verdure. Avec ses arcades aveugles décorant la façade et sa série de baies au niveau supérieur, la cathédrale du Sacré-Cœur de Casablanca rappelle le style des cathédrales gothiques européennes. De plus, de grands vitraux rectangulaires laissent filtrer la lumière du jour et lui confèrent des teintes rouge vif et bleu indigo. On pourrait se demander si l’architecte à voulu faire un clin d’œil au nom originel de Casablanca, Dar Beida, la ville blanche, en construisant cet édifice tout de blanc vêtu, luisant sous le soleil marocain. Mais de nos jours, la cathédrale du Sacré-Cœur ne joue plus le même rôle à Casablanca.

 




 

Une deuxième vie en tant que musée

Au moment de l’indépendance du Maroc, la cathédrale du Sacré-Cœur à été transformée en école puis, l’idée a été lancée, depuis maintenant plus de dix ans, de faire de la cathédrale du Sacré-Cœur de Casablanca un musée où pourraient être présenté expositions et conférences. Comme exemple, elle a abrité une exposition sur le thème de «L’art contemporain Iranien» en février 2006 ou encore l’exposition itinérante internationale « Living Under the Crescent Moon, Architecture et Art d’Intérieur dans le Monde Arabe » fin 2007 et la cathédrale du Sacré-Cœur de Casablanca promet encore bien des surprises pour les années à venir.

<< Le masque dans la sculpture africaine Parc national des Virunga >>

API: RSS | RDF | ATOM
Copyright© Afran Research Institute
 
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Déposer un commentaire
Règles des commentaires*
Les commentaires sont toujours approuvés
Titre*
Nom*
Courriel*
Site internet*
Message*
Code de Confirmation*
0 + 3 = ?  
Entrez le résultat de l'expression
Maximum de tentatives que vous pouvez essayer : 10