Afrique


LA CULTURE ET LES TRADITIONS DU GABON



 

Depuis 25 ans le Gabon est le cœur de la culture Bantu grâce à la création du « Centre international des civilisations Bantu », le CICIBA, à Libreville sur l’initiative de Feu le Président El Hadj Omar Bongo Ondimba.

Cet ancrage résulte d’un millénaire d’art ancestral, de migrations et de rituels qui ont placé le Gabon aux confluences de cette myriade de civilisations qui n’a eu de cesse d’enrichir et de créer la culture gabonaise.

Entre tradition et modernité, entre réalité et surnaturel, la culture gabonaise vit et perpétue les rites fondateurs des ethnies gabonaises.

Cette relation constante avec le surnaturel concerne tous les peuples du Gabon.

Culture parlée et non écrite le « sacré » constitue les liens entre les hommes. Son expression, par de nombreux symboles, apparaît dans tous les objets même les plus banals : de cuisine, de forge, d’instruments de musique, de couteaux de chasse….. On les retrouve à travers la musique, les danses, les attributs des chefs, l’expression de la justice, les récits, la naissance, le deuil….c’est bien là une autre forme d’écriture qui réside dans toute chose.


LES MASQUES



 

De morphologie et de style varié, recouvert des pieds à la tête de tissus en raphia ou de feuille de brousse ou d’un pagne noir, le masque gabonais appartient avant tout à des sociétés initiatiques. Il incarne à la fois les esprits d’ancêtres et les génies, qui en certaines circonstances participent à la vie du village sous forme anthropomorphe, zoomorphe ou cosmogonique.

L’usage du masque se réfère toujours à une activité collective qui relève d’un groupe organisé. Le masque appartient non pas à un individu, mais à une société initiatique. Cette société observe habituellement une consigne de secret et procède à une initiation des porteurs de masque, exclusivement des hommes.

Les formes des masques empruntent à des registres symboliques au sein desquels on reconnaît facilement les masques anthropomorphes et les masques zoomorphes. A leur tour, ces deux registres donnent lieu à des expressions différenciées : parmi les masques anthropomorphes, on distinguera les masques grimaçant de vieillards cherchant à dominer son auditoire, et les masques féminins – bien que toujours portés par des hommes – s’essayant au jeu de la séduction.

 

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