Une nouvelle explosion a eu lieu à Kigali samedi au même endroit que l'attentat à la grenade de la veille. Bilan : un mort et huit blessés.
Alors que des trombes d’eaux s’abattaient sur Kigali, samedi 14 septembre en début d’après-midi, une deuxième explosion en deux jours retentissait au marché de Kicukiro (un quartier périphérique de la capitale rwandaise), faisant un mort et huit blessés légers, selon les autorités locales.
D’après le porte-parole de la police, Damas Gatare, l’engin qui a causé la déflagration – une grenade – était un reste de l’attaque de la veille, qui avait eu lieu au même endroit.
"Une seule attaque"
"Deux grenades avaient été lancées, mais la deuxième était restée bloquée sur le toit du marché. Elle n’avait pas été découverte et a explosé aujourd’hui, entre 13 et 14h, a affirmé Gatare. Il y a donc eu une seule attaque." À 15h30, la police bloquait encore l’accès au lieu de l’explosion "pour permettre aux enquêteurs de recueillir des indices".
La veille, dans la soirée, un attentat à la grenade avait déjà fait un mort et quatorze blessés au marché de Kicukiro.
L’attaque n’a pas été revendiquée et la police avait annoncé l’arrestation de trois suspects. Mais elle se refusait toujours, ce samedi, à tout commentaire sur l’avancée de l’enquête.
Les deux explosions interviennent à la veille des élections législatives, pour lesquelles les Rwandais sont appelés aux urnes, lundi 16 septembre.
Les partis en lice lors des élections législatives, dont le Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir), tenaient leurs derniers meetings, ce samedi, à Kigali. « Je ne pense pas que ces incidents auront un impact sur les élections, a affirmé le porte-parole de la police. Tout est sous contrôle. »
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