Kenya : 39 morts et 150 blessés dans la fusillade revendiquée par les islamistes shebab somaliens
le 22/09/2013 13:21:14
Kenya

Un commando masqué et armé a attaqué samedi un centre commercial de luxe à Nairobi, tuant au moins 39 personnes et 150 blessés, selon un dernier bilan donné par le président kényan, et faisant de nombreux otages parmi la foule des riches clients kényans et expatriés.

Les assaillants, qui s'exprimaient en arabe ou en somali selon des témoins, ont fait irruption à la mi-journée dans le centre commercial Westgate Mall. Toujours bondé le week-end, l'endroit est régulièrement cité comme une cible possible de groupes liés à Al-Qaïda, tels les insurgés islamistes somaliens shebab, qui ont d'ailleurs revendiqué l'attaque sur leur compte Twitter dans la soirée de samedi. Auparavant, la police avait confirmé les soupçons des médias en indiquant qu'un «groupe terroriste», comptant jusqu'à une dizaine de personnes, était bien responsable de l'attaque.

The attack at #WestgateMall is just a very tiny fraction of what Muslims in Somalia experience at the hands of Kenyan invaders. #Wetsgate

— HSM Press Office (@HSM_Press) September 21, 2013

Des unités d'élite en renfort

Les assaillants ont ouvert le feu à l'arme automatique et à la grenade sur la foule cosmopolite -Africains, Indiens et Occidentaux- des clients et le personnel du centre.

Des unités d'élite de l'armée kényane ont été déployées en renfort des nombreux policiers déjà sur place pour évacuer les clients et employés piégés à l'intérieur du centre commercial, survolé par des hélicoptères de la police et de l'armée, a-t-on constaté. L'attaque est inédite dans la capitale kényane et pourrait être l'attentat le plus meurtrier depuis l'attaque-suicide d'al-Qaïda qui avait visé en août 1998 l'ambassade américaine de Nairobi et fait plus de 200 morts.

Les affrontements se (...)
20132209
20minutes.fr

Format imprimable Envoyer cet article à un ami Créer un fichier PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.