Le président zambien Rupiah Banda a appelé dimanche l'Eglise à promouvoir la réconciliation politique dans la tentative d'apaiser la situation politique tendue dans ce pays d'Afrique australe avant les élections générales de l'an prochain.
La tension politique a été alimentée par les déclarations incendiaires des dirigeants politiques, aggravée par la violence lors des élections législatives partielles. Cela pourrait compromettre les élections générales à moins que des mesures pragmatiques ne soient mises en place, ont averti certains analystes.
L'Eglise devra promouvoir la réconciliation politique alors que le pays s'approche du scrutin de l'an prochain, a appelé le président Banda, lors d'une célébration centenaire de l'Eglise anglicane à Lusaka.
"Nous ne sommes pas des saints. Nous commettons des fautes car nous sommes des êtres humains, et quand nous commettons des fautes, nous nous accordons et nous demandons l'aide", a-t-il affirmé, notant que l'Eglise devra aider à "résoudre de tels problèmes".
Le scrutin sera libre et juste, a-t-il assuré.
Les Zambiens se rendront l'année prochaine aux urnes pour élire le président, les députés ainsi que les chefs des gouvernements locaux. Le Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD, au pouvoir) et deux plus grands partis d'opposition, le Front patriotique (PF) dirigé par Michael Sata, un vétéran politique et ancien ministre du gouvernement issu du MMD et le Parti uni pour le développement national (UPND) dirigé par Hakainde Hichilema, un riche homme d'affaires, seront les principales formations politiques en lice.
french.news.cn/afrique
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