Les partis qui n'ont pas signé la feuille de route du quartette parrainant le dialogue national auront jusqu'au 11 octobre pour revenir sur leur décision pour ainsi démarrer effectivement les assises du dialogue, ont annoncé mardi les participants à la deuxième séance préparatoire de ce dialogue réuni à Tunis.
"La porte restera toujours ouverte aux partis politiques désireux de rejoindre la table du dialogue national", a déclaré le président du parti Al-Moubadara (L'Initiative) Kamel Morjane.
A sa sortie de la réunion matinale de la séance d'aujourd'hui, M. Morjane a tenu à préciser que "les partis auront encore la possibilité de regagner la table du dialogue avant l'entame du débat sur des questions politiques prévu pour jeudi ou vendredi courants".
Trois partis politiques n'ont pas signé samedi passé la feuille de route des quatre "parrains" du dialogue national (Ordre des avocats, Ligue des droits de l'Homme et les deux centrales syndicale et patronale) en le Congrès pour la République (parti présidentiel et membre de la coalition tripartite au pouvoir), le Parti de la Liberté et du Développement ainsi que le "Courant de l' amour".
D'après le secrétaire général du parti présidentiel, Imed Daïmi, "le Congrès pour la République avait déjà informé le secrétaire générale de l'Union générale tunisienne du Travail (centrale syndicale) Houcine Abassi de son refus de signer tout document avant la fin du dialogue national".
Faisant part de l'attachement de son parti au dialogue national pour trouver une issue à l'actuelle crise qui secoue le pays, M. Daïmi a imputé toute éventuelle "exclusion" de son parti du dialogue national aux différents partis signataires de la feuille de route du quartette de médiation.
La dite feuille de route stipule l'engagement de l'actuel gouvernement, conduit par le parti islamiste majoritaire Ennahdha (Renaissance), à démissionner dans un délai de trois semaines depuis le démarrage effectif du dialogue.
Un nouveau cabinet restreint et apolitique dirigera le pays sans pour autant qu'il aura le droit à se porter candidat lors des prochaines élections.
Xinhua 20131009
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