Djibouti : Le chef de l'Etat djiboutien tend de nouveau la main Ă  l'opposition
le 17/10/2013 20:56:41
Djibouti

Dans une déclaration publiée ce jeudi dans la presse locale, le chef de l'Etat djiboutien, Ismail Omar Guelleh, a tendu de nouveau la main à l' opposition

"Nous sommes toujours attachés et ouvert au dialogue et à la réconciliation nationale. Il se trouve malencontreusement que nous avons en face de nous, une opposition hétéroclite, à l'agenda politique incohérent, et qui préfère placer ses intérêts particuliers et partisans au-dessus des intérêts suprêmes de la Nation", a-t-il déclaré.

Pour le président Guelleh, s'il y a blocage, c'est bien à cause de l'opposition qui a "rompu" le dialogue et a "préféré quitter" la table des négociations. "Cette opposition joue depuis à la politique de la chaise vide et qui préfère véhiculer la calomnie, appeler aux troubles et au soulèvement et se vautre dans sa posture intransigeante et mal inspiré", a-t-il dénoncé.

"Pour notre part, nous avons toujours fait preuve d'ouverture, de bonne volonté et de sincérité. Nous avons parlé d'une voix commune et avons toujours recherché le consensus et la ligne médiane entre toutes les positions. A présent, c'est à l' opposition de faire un pas en avant, de s'ouvrir au dialogue sans duplicité ni mauvaise foi, elle doit montrer sa bonne volonté, son ouverture et son attachement au dialogue", a fait savoir le chef de l'Etat djiboutien.

Le président Guelleh a ajouté par ailleurs que l'apaisement est au prix d'un processus qui doit se faire à deux, et ne peut être à sens unique. "J'en appelle donc à l'esprit de responsabilité et à la sagesse de nos compatriotes dans l' opposition. Jusque-là, la majorité a toujours démontré sa bonne volonté et fait concessions sur concessions, nous avons cédé et accepté toutes les recommandations dans les limites du raisonnable. A l'opposition maintenant de faire preuve de raison et de cohérence", a-t-il conclu.

Petit pays de la Corne d'Afrique qui compte moins d'un million d'habitants, Djibouti connaît la pire crise politique de son histoire depuis que la coalition de l'opposition, l'Union pour le Salut National (USN), qui refuse de reconnaitre les résultats des dernières élections législatives du 22 février remportées par l' alliance au pouvoir a décidé de mettre en place un parlement parallèle appelé "Assemblée National Légitime".
Xinhua
20131017

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