Réunis lundi dans la capitale tchadienne pour évaluer la situation politique, sécuritaire et humanitaire en République centrafricaine
^"Les chefs d'Etat et de gouvernement exigent le déploiement de la MISCA sur tout le territoire centrafricain, et lui demandent de procéder au désarmement et à l'éloignement sans délai, volontaire ou forcé, de tous les éléments armés étrangers du territoire de la République centrafricaine. A cet effet, ils décident d'apporter à la MISCA l'appui aérien approprié", indique le communiqué final du sommet extraordinaire de N'Djaména, la capitale du Tchad.
La MISCA, née de la transformation de la MICOPAX 2 (Mission de consolidation de la paix du Conseil de paix et de sécurité en République centrafricaine, Ndlr), a vu ses effectifs passer de 730 à 2.588 hommes. A N'Djaména, les leaders de la CEEAC ont décidé de fournir un effort supplémentaire pour atteindre sa capacité opérationnelle, évaluée à 3.652 hommes. Ils ont par ailleurs rappelé que son mode opérationnel doit être intégré et cohérent pour la stabilisation de la situation sécuritaire sur l'ensemble du territoire centrafricain.
Le mandat de la MISCA, conformément aux dispositions du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l'UA, lors de sa 385ème session du 19 juillet 2013, englobe la protection de civils, la restauration de la sécurité et l'ordre public à travers la mise en oeuvre de mesures appropriées, la stabilisation du pays et la restauration de l'autorité de l'Etat centrafricain, la reforme et la restructuration du secteur de la défense et de la sécurité, et la création de conditions propices à la fourniture d'une assistance humanitaire aux populations dans le besoin.
Le Burundi ayant exprimé à N'Djaména sa disponibilité à contribuer en troupes à la MISCA, les leaders de la CEEAC se sont engagés à les équiper et à les projeter dans les meilleurs délais, et sollicité un appui complémentaire à la communauté internationale.
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