Le Congrès des syndicats du Ghana (GTUC) a prolongé l'ultimatum de 10 jours qu'il avait donné au gouvernement ghanéen pour réduire la hausse récente des tarifs des services aux collectivités.
Le secrétaire-général du GTUC, Kofi Asamoah, a déclaré mardi aux médias que cette décision des syndicats avait été prise par respect pour le président John Dramani Mahama après les nombreux appels de syndicats à permettre à la commission, créée pour examiner leurs doléances de terminer son travail.
M. Asamoah a déclaré que le syndicat espérait que le gouvernement entendrait leurs demandes et s'y conformerait.
Le 8 octobre, le GTUC a donné au gouvernement et à l'autorité de réglementation des services aux collectivités, la Commission de réglementation et des services aux collectivités (PURC), un ultimatum de 10 jours pour revoir l'augmentation de 52% du prix de l'eau et celle de 78,9% des tarifs d'électricité, sous peine d'entreprendre une action collective.
Les nouveaux tarifs, entrés en vigueur le 1er octobre 2013, ont été exigés depuis plusieurs années par la Volta River Authority ( VRA), le plus grand producteur d'électricité, la Compagnie d'électricité du Ghana (ECG) et le Ghana Grid Company (GRIDCO), distributeurs d'énergie principales, et la Ghana Water Company Limited (GWCL) pour réaliser des investissements essentiels.
En réaction à l'ultimatum du GTUC, le gouvernement a indiqué dans un communiqué de presse qu'il avait chargé un groupe de travail d'examiner l'impact des récentes hausses de tarifs des services publics et de présenter son rapport préliminaire des mesures à prendre pour atténuer les souffrances du peuple.
L'augmentation de l'électricité prévue initialement était de 166% et de 112% pour l'eau.
Le Ghana n'a pas connu de modifications majeures dans les tarifs de l'eau et de l'électricité depuis juin 2010.
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