Au moins 37 combattants de Boko Haram sont décédés lundi dans une frappe aérienne et terrestre coordonnée de l'Armée de terre et de l'Armée de mer du Nigeria, a rapporté mardi un porte-parole des forces militaires.
Les troupes au sol, en collaboration avec les forces aériennes, ont lancé une attaque combinée contre le camp d' insurgés à Alagarno, dans l'est de l'État de Borno, lui-même situé dans le nord-est du pays, faisant au moins 37 morts parmi les insurgés tandis que beaucoup d'autres se sont enfuis avec des blessures par balle, a déclaré le capitaine Aliyu Danja, porte- parole de la 7ème division de l'armée nigériane, aux journalistes à Maiduguri, capitale de l'État.
« Selon les informations disponibles, les troupes de la 7ème division de l'Armée nigériane ont lancé une attaque contre le camp de Boko Haram situé à Alagarno », a déclaré M. Danja. Cette opération, entamée lundi, impliquait un assaut terrestre et aérien des troupes de la 7ème Division en conjonction avec le Groupe composite 79 de l'armée de l'air nigériane à Maiduguri, et s'est soldée par la destruction du camp des terroristes. Quelque 37 terroristes au total ont été tués sur place et de nombreux autres se sont enfuis avec des blessures par balle, a déclaré M. Danja.
L'armée a récupéré des armes et des munitions et détruit trois véhicules opérationnels ainsi que de nombreuses motos appartenant aux insurgés dans ce camp.
Selon lui, les troupes de la division de l'armée ont entamé des patrouilles intensives autour de la zone pour retrouver et détruire les autres éléments de Boko Haram pour leurs actes terroristes.
Ce raid de l'armée est survenu à peine 48 heures après que plus de 20 personnes ont été tuées par des membres présumés de Boko Haram dans l'État de Borno.
Mardi dernier, l'armée nigériane a annoncé la mort de 40 combattants de Boko Haram dans l'État de Borno lors d'opérations contre les insurgés, qui tentaient selon les allégations de mener des attaques coordonnées dans trois villes reculées à Bama, Gwoza et Pulka.
La secte Boko Haram s'est imposée comme la plus grande menace de sécurité dans ce pays d'Afrique de l'Ouest depuis le lancement de son insurrection en 2009. Elle a pour objectif de faire inscrire la charia, ou loi islamique, dans la Constitution, et elle a déclaré la guerre à l'éducation occidentale. Xinhua 20131023
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