Le président tunisien Moncef Marzouki ne soutient aucun candidat en lice pour la présidence du nouveau gouvernement d'autant plus que M. Marzouki acceptera le résultat consensuel émanant du dialogue national, at-ton appris mardi auprès de la présidence de la République tunisienne.
Le président Marzouki "ne soutient aucun candidat à la présidence du gouvernement et il acceptera dans le cadre du respect de l'organisation provisoire des pouvoirs publics le candidat objet d'un véritable consensus national", lit-on dans un communiqué officiel de la présidence tunisienne.
D'après la même source, M. Marzouki estime que la personnalité qui bénéficiera de l'apport d'une majorité consensuelle émanant du dialogue national "pourrait former un gouvernement qui réussira à empocher la confiance de l'Assemblée constituante.
Représentant l'un des partis de la Troïka (coalition tripartite au pouvoir dirigée par le parti islamiste Ennahdha), le chef d'Etat tunisien "respecte les efforts consentis auprès du quartette et invite toutes les parties à trouver des solutions aux différends ayant entravé la nomination d'un nouveau Premier ministre", précise le même communiqué.
Lundi tard dans la soirée, le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du Travail (qui conduit le quartette parrainant le dialogue) Houcine Abassi a annoncé la suspension du dialogue national faute de consensus sur le Chef du futur gouvernement.
Toutefois, M. Abassi a confirmé mardi dans la presse que le dialogue national reprendrait dans un délai maximal de trois jours, affirmant le fait que "les pourparlers se poursuivront jusqu'à l'aboutissement à dépasser les divergences autour du nouveau Premier ministre".
Porte-parole officiel du dialogue national, M. Abassi a par ailleurs insisté que "les partis politiques ont refusé toutes les propositions émanant du quartette de médiation, mais le retour à la table des négociations pourrait remédier à ce blocage". Xinhua 20131106
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