Congo, République démocratique : Un chef rebelle Maï-Maï prêt à intégrer les forces régulières dans l'est de la RDC
le 17/03/2011 15:55:08
Congo, République démocratique

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Xinhua
KINSHASA, 16 mars (Xinhua) -- Le commandant et chef Maï-Maï du groupe Cheka, actif dans la forêt du territoire de Walikale, à environ 200 Km de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) est prêt à quitter la forêt et à se joindre aux forces régulières.

M. Philémon Mongi Punzu, activiste de droit de l'homme, l'a affirmé mercredi à la presse, après avoir effectué une mission de négociation dans son fief, initiée par le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya.

« Le chef Maï-Maï s'est dit disposé à quitter la forêt avec hommes, armes et munitions car ses revendications liées à l' exploitation illégale des minerais en territoire de Walikale ont trouvé gain de cause grâce à la décision du chef de l'Etat qui régularise désormais le secteur minier », a affirmé M. Mongi.

Selon la même source, le chef rebelle Cheka a également sollicité du gouverneur de la province du Nord-Kivu, un retour organisé. Par ailleurs, le gouverneur Paluku avait fait savoir que « les portes étaient ouvertes pour accueillir tout fils et toutes filles qui manifestent le désir de joindre ses efforts à la pacification du pays ».

On rappelle que le lieutenant colonel Mayele, chef d'état-major du groupe de miliciens Maï Maï Cheka, qui avait été arrêté en octobre 2010, est accusé d'avoir dirigé l'attaque contre des villages où plusieurs centaines de personnes avaient été violées fin juillet-début août 2010 dans l'Est de la RDC.

Constitués des combattants autochtones, les Maï-Maï s'opposent à la présence sur le sol congolais des Rwandais, qu'ils considèrent comme « des envahisseurs ». Ils s'accrochent aux richesses de leur pays, notamment le contrôle des zones minières dans leur territoire.

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