Fidèle Babala, député et premier vice-président du groupe parlementaire du Mouvement de lib ération du Congo (MLC), a été interpellé dimanche dans son domicile à Kinshasa
M. Kambinga a affirmé qu'il s'agiit d'une accusation de subordination des témoins dans le procès de Jean-Pierre Bemba, fondateur du MLC et ancien vice-président de la RDC, arrêté en 2008 selon le mandat de la CPI sous l'inculpation notamment de crimes de guerre.
"Nous espérons que toutes les démarches seront de bonne foi, parce qu'il y a eu dans le cadre des concertations nationales un engagement des différentes parties à agir dorénavant dans le même sens pour faire en sorte que le suivi des dossiers des différents compatriotes du pays soient traités avec un sens de responsabilité par les autorités politiques", a-t-il souligné.
"Nous ne pensons pas que la bonne approche serait d'ouvrir une polémique politicienne, mais de collaborer franchement avec les institutions de la République", a-t-il affirmé.
Le porte-parole du MLC a également confirmé l'arrestation aux Pays-Bas de M. Aimé Kilolo, l'un des avocats de Bemba et l'un de ses beaux-frères.
Accusé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique en 2002 et 2003, par ses hommes envoyés au soutien au régime d'Ange Félix Patassé, alors président de la République, Bemba est détenu depuis 2008 à la Haye au Pays-Bas.
Depuis 2012, deux ans après le début du procès, la défense tente de démontrer avec divers témoins qu'il a bien prêté main forte au régime de Patassé, mais qu'une fois sur le territoire centrafricain, ses soldats étaient sous la responsabilité du ré gime de Bangui. Il ne serait donc pas responsable de leurs actes. Xinhua 20131124
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