Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a pris un vol pour Benghazi afin d'y mener lundi soir des dialogues d'urgence avec des responsables de sécurité locaux
Le quotidien en ligne Libya Herald a indiqué que l'armée avait déclaré l'état d'urgence suite à l'affrontement qui a éclaté en matinée avec des activistes d'Ansar Al-Charia.
Des centaines d'habitants de Benghazi ont protesté contre la violence, appelant à une attaque générale "jusqu'à ce qu'Ansar Al-Charia et d'autres groupes armés non officiels soient éliminés de Benghazi".
Plusieurs régions de la Libye souffrent d'une absence de sécurité après la guerre civile de 2011 en raison de l'existence de "conseils militaires" locaux en temps de guerre qui ne sont pas intégrés à l'armée nationale et refusent d'abandonner leurs armes.
Le 15 novembre, un groupe d'activistes a ouvert le feu sur des centaines de manifestants à Tripoli, demandant au groupe armé originaire de la ville de Misrata (ouest) de se retirer de la capitale libyenne, et tuant au moins 43 personnes et en blessant environ 460 autres. Xinhua 20131126
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