Le ministre de l'Information du Soudan du Sud Michael Makuei a appelé vendredi à une aide urgente pour les personnes touchées par les combats en cours
M. Makuei a réitéré l'engagement de son gouvernement à cesser les hostilités, tout en prévenant de toute tentation d'exploiter cet engagement pour terroriser et tuer les citoyens, a rapporté le média soudanais Ashrouq net.
"Notre gouvernement a envie de la paix, mais nous ne permettrons pas aux rebelles de tuer les citoyens du Soudan du Sud," a-t-il souligné.
Le ministre a par ailleurs reconnu que la production pétrolière de son pays avait été touchée par les violences, indiquant que "les champs pétrolifères de la partie nord de l'Etat du Nil Supérieur étaient en sécurité, alors que les champs dans l'Etat de l'Unité avaient été partiellement fermés à cause de la présence de rebelles dans ces zones."
"Cela a affecté les flux pétroliers en provenance de l'Etat de l'Unité d'une manière ou d'une autre," a-t-il fait savoir.
De violents heurts ont éclaté au Soudan du Sud plus tôt ce mois-ci entre deux factions militaires, dont l'une est issue de la tribu Dinka à laquelle appartient le président Salva Kiir Mayardit, et l'autre de la tribu Nuer à laquelle appartient Riek Machar.
Selon les rapports de l'ONU, les affrontements armés ont fait des milliers de morts et autour de 67 000 déplacés, en plus des milliers d'autres personnes ayant fui pour se réfugier dans l'Ouganda voisin. Xinhua 20131228
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