Comme il fallait s'y attendre, les milices d'autodéfense chrétiennes anti-Balakas hostiles au pouvoir de Michel Djotodia, ex-leader de l'ex-coalition rebelle de la Séléka, se réjouissent de la démission annoncée à N'Djamena au Tchad de l'ex-leader de l'ex-rébellion de la Séléka
« Je vous affirme que le peule a gagné. Nous sommes soulagés mais nous gardons encore notre position, en attendant le dé sarmement », a déclaré à Xinhua le lieutenant Yvon Konaté, un des chefs de ces groupes armés jugés fidèles à l'ancien régime de Fran çois Bozizé renversé le 24 mars 2013 par les ex-Séléka.
Selon Didacien Kossimatchi, un autre responsable des fameux "anti-Balakas" qui continuent d'entrenir les violences dans le pays, une étape vient d'être franchie. « C'est vrai que cela n'a pas été facile, maintenant nous allons nous tourner vers d'autres défis à relever. Qui doit faire quoi, pour quelle destinée? C'est notre future lutte », a-t-il relevé.
« Nous allons organiser une marche dans les jours qui viennent pour appeler la conscience des conseillers nationaux à voter un pr ésident de transition neutre, capable d'amorcer la réconciliation », a annoncé ce dernier avant de regretter que les hommes politiques « ont trahi le peuple centrafricain ».
Une partie de la population centrafricaine a aussi salué par des scènes de liesse populaire le départ forcé de Michel Djotodia et de Nicolas Tiangaye, lors d'un sommet extraordinaire de la Communauté économiques des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) à Ndjamena au Tchad.
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