20110318
Xinhua
LOME, 17 mars (Xinhua) -- Le Togo s'est donné de nouveaux instruments juridiques pour renforcer ses mesures de sûreté et de sécurité maritimes pendant qu'il a entrepris de moderniser et d'étendre son port, le seul en eau profonde en Afrique de l'ouest, pour des activités de transbordement, a appris jeudi l'Agence Xinhua d'un communiqué du gouvernement.

Deux décrets ont été pris, mercredi en Conseil des ministres, dans cette vision notamment un décret qui crée et réorganise le Centre secondaire de recherche et de sauvegarde maritime (CSRSM) et un autre qui porte création, attribution et organisation du Comité national de sûreté maritime.

« Notre pays à façade maritime dont le trafic augmente considérablement ces dernières années se doit de renforcer les mesures de sûreté et de sécurité par la mise en place de ces services de recherche et de sauvegarde maritime », a expliqué le gouvernement dans le communiqué.

Cela vise à « assister éventuellement les navires qui seraient en détresse dans les eaux sous juridiction togolaise », a- t-il précisé.

Le port autonome de Lomé est très sollicité par les pays voisins du Togo, surtout par les pays enclavés dont le Niger, le Mali et le Burkina faso.

Selon les autorités togolaises, le décret portant création, attribution et organisation du comité national de sûreté maritime est une réponse au souci de la convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer.

Le Togo est signataire du code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires, adopté en décembre 2002 par la conférence diplomatique sur la sûreté maritime tenue à Londres.

Ce code fait obligation, aux Etats parties à la convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, de tout mettre en oeuvre pour assurer la sécurité de leurs installations portuaires ainsi que celles des navires touchant leur port.