Plusieurs parties de l'Afrique connaissent encore des atrocités qui heurtent la conscience humaine et qui sont liées notamment à l'ignorance et à la mé connaissance des droits humains, a soutenu à Dakar, le président du Comité sénégalais des droits de l'homme (CSDH), Alioune Tine.
"Si nous regardons ce qui se passe chez nous en Afrique, nous pouvons observer que ce genre d'atrocités continue à avoir lieu. On l'a vu au Mali, on le voit en Centrafrique et on le voit é galement à l'oeuvre en Egypte et ailleurs", a-t-il souligné.
M. Tine participait mercredi à une conférence sur le thème : "Hommage à Nelson Mandela : L'éducation en droits de l'homme", à l' initiative de l'Institut des droits de l'homme et de la paix de l' Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Pour lui, il faut renforcer le système de protection des droits humains en Afrique, qui s'affaiblit de plus en plus.
"Aujourd'hui, les Africains ne sont même pas capables dans certains pays de juger les crimes politiques de leurs élites. On est obligé de les envoyer à la Cour internationale de la Haye (Pays-Bas)", a-t-il expliqué.
Selon lui, il est nécessaire de construire un système judiciaire (en Afrique) qui soit souverain et qui peut se passer de l'Europe et qui peut permettre à tout le monde de défendre ses droits.
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