Les autorités de Guinée-Bissau doivent assumer la responsabilité de créer des conditions propices à l'exercice civil du pouvoir et à la réforme du secteur secondaire, poursuivre la lutte contre l'impunité, libérer tous les détenus illégaux, et lutter contre le trafic de drogue, a déclaré à vendredi à la presse le président du Conseil de sécurité de l'ONU, Mark Lyall Grant, au siège des Nations unies à New York.
L'ambassadeur britannique Lyall Grant, qui exerce la présidence tournante du conseil pour le mois de novembre, a également déclaré qu'une nouvelle aggravation de l'insécurité, du trafic de drogue et du crime organisé aurait de graves implications pour la paix et la sécurité dans le pays.
Un plan d'action régional doit également être mis en oeuvre pour lutter contre le trafic de drogue et le crime organisé en Afrique de l'Ouest et sur la côte Ouest de l'Afrique, a déclaré le président.
Lyall Grant a déclaré que le Conseil de sécurité saluait l' initiative de la Communauté économique des États d'Afrique de l' Ouest et de la Communauté des pays lusophones pour élaborer une feuille de route afin d'assurer la protection des institutions publiques et la formation des forces de sécurité nationales.
La Guinée-Bissau est l'un pays les moins développés au monde, figurant en 175ème position du classement de l'Indice de développement humain, qui combine espérance de vie, éducation et niveau de vie. La Guinée-Bissau, plaque tournante de la cocaïne à destination de l'Europe, reste aux prises avec le trafic de drogue et le crime organisé.
french.news.cn/afrique
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