Tunisie : trois jihadistes présumés tués près de Jendouba
le 18/03/2014 10:40:00
Tunisie

Image redimensionnéeTrois jihadistes présumés ont été tués lundi matin par les forces de l'ordre lors d'une opération antiterroriste dans la région de Jendouba, dans le nord-ouest de la Tunisie. Selon le ministère de l'Intérieur, l'une des victimes serait "un élément très dangereux".

Les forces de sécurité tunisiennes poursuivent leur combat contre les groupes islamistes armés. Lundi 17 mars, à l'aube, elles ont tués trois jihadistes présumés au cours d'une opération antiterroriste menée dans la région de Jendouba, près de la frontière avec l'Algérie.

"La police a tué trois terroristes dont un élément très dangereux", a précisé Mohamed Ali Aroui, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, lors d'une conférence de presse. "Vers 03h00 locales (02h00 GMT), les unités des forces de sécurité ont encerclé la maison d'un 'takfiri' (extrémiste musulman, ndlr). Le groupe terroriste a jeté une grenade sur les agents (...) avant un échange de tirs entre les forces de sécurité et ces éléments appartenant à un mouvement interdit", a-t-il ajouté, en allusion aux jihadistes d'Ansar al-Charia. Deux policiers ont par ailleurs été blessés.

Plusieurs arrestations

Deux des hommes tués, Ragheb Hannachi et Rabii Saïdani, étaient Tunisiens. "Le troisième était étranger, peut-être Algérien", selon Mohamed Ali Aroui, qui a affirmé qu'ils étaient impliqués dans la mort mi-février de quatre personnes, dont deux gendarmes, dans la région de Jendouba. Six autres personnes, dont des femmes, ont été arrêtées pour leur soutien logistique à ce groupe.

Dans la nuit de dimanche à lundi, trois policiers ont été blessés lors d'un échange de tirs avec des hommes armés à Sidi Bouzid (centre). Selon un responsable de la sécurité, les forces de l'ordre s'étaient engagées dans une course-poursuite avec une voiture suspecte qui avait refusé de s'arrêter.

Courant février, les autorités ont revendiqué plusieurs victoires contre la mouvance jihadiste. Elles ont annoncé une série de morts et d'arrestations de terroristes, dont les suspects des assassinats des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Une vingtaine de militaires, de gendarmes et de policiers ont été tués en 2013 dans des affrontements avec des groupes armés. Aucune de ces attaques n'a été revendiquée.

(Avec AFP)
18032014
Jeuneafrique

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