La candidature de Bouteflika à la présidentielle algérienne du 17 avril n'est pas vraiment du goût de tous au sein de la puissante Organisation nationale des moudjahidine (ONM).
Remous au sein de la puissante Organisation nationale des moudjahidine (ONM), qui regroupe les anciens combattants de la guerre d'indépendance algérienne. Dans un récent communiqué, elle s'était, pour la première fois depuis 1999, abstenue de soutenir la candidature à la magistrature suprême d'Abdelaziz Bouteflika.
Furieux, Mohamed Cherif Abbas, le ministre des Moudjahidine, a alors appelé le secrétaire général de l'ONM pour le convaincre de modifier les termes du communiqué et d'afficher clairement son soutien. Et c'est ce qui s'est passé. Mais cette volte-face a provoqué une certaine irritation au sein de l'état-major de l'ONM.
L'état de santé d'Abdelaziz Bouteflika préoccupe par ailleurs les dirigeants des pays du Golfe, inquiets pour la stabilité de l'Algérie. Ils ont donc interrogé avec insistance le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, qui leur a rendu visite entre le 15 et le 19 mars. Ce dernier est en effet l'une des rares personnalités étrangères à avoir rencontré récemment (1er-2 février) le président algérien. Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a lui aussi profité de son séjour à Tunis pour s'informer discrètement... 29032014 Jeuneafrique
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