Riek Machar, chef des rebelles au Soudan du Sud, a annoncé lundi soir son intention de s'emparer de Djouba pour chasser du pouvoir le président Salva Kiir. Pour lui, la fin de la guerre ne passe que par le départ de son rival.
Riek Machar ne jure désormais que par la chute du président Salva Kirr. Lors d'une interview dans un lieu tenu secret dans l'État du Haut-Nil, le chef des rebelles sud-soudanais a annoncé, le 14 avril au soir, son intention d'attaquer la capitale Djouba et les champs pétroliers du pays.
"Si on doit faire tomber le dictateur, Djouba est une cible, les champs pétroliers sont des cibles", a-t-il martelé. Alors que le cofnlit entre dans son cinquième mois et que les pourparlers de paix patinent, Riek Machar, ancien vice-président, ne voit "pas de raison de partager le pouvoir" avec Salva Kiir, son rival.
Tournure inter-ethnique du conflit
En attendant, les combats sur le terrain, débutés le 15 décembre, ont rapidement pris une tournure inter-ethnique entre les Dinka du président Kiir et les Nuer de Riek Machar.
"Nous ne faisons que résister à un régime qui veut nous détruire", s'est défendu le chef rebelle, affirmant espérer que le cessez-le-feu, signé le 23 janvier mais constamment violé, soit "respecté par les deux parties".
Un deuxième cycle de pourparlers de paix qui avait brièvement repris fin mars à Addis Abeba, la capitale éthiopienne, a été suspendu jusqu'à fin avril.
(Avec AFP) 16042014 Jeuneafrique
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