L'ex-chef des armées, Abdel Fattah al-Sissi, a déclaré dimanche qu'il quitterait le pouvoir si manifestations de masse réclamaient son départ après la présidentielle des 26 et 27 mai prochains. Il s'est également engagé à résoudre les problèmes des Égyptiens "en deux ans".
Candidat ultra-favori de la présidentielle en Égypte des 26 et 27 mai, qui aura comme unique adversaire le leader de gauche Hamdeen Sabbahi, Abdel Fattah al-Sissi s'est engagé dimanche 11 mai à se retirer du pouvoir si des manifestations de masse réclamaient son départ après son élection.
"Si les gens manifestent (contre moi), je leur dirai 'Que voulez-vous ? Je suis à vos ordres'. Je n'attendrai pas que l'armée intervienne", a-t-il déclaré dans un entretien sur l'antenne arabophone de la chaîne de télévision britannique Sky News.
L'ex-chef de l'armée s'est également engagé à résoudre les problèmes des Égyptiens "en deux ans". "Si les choses se déroulent comme nous le prévoyons, (les Égyptiens) verront une amélioration d'ici à deux ans", a-t-il assuré.
Abdel Fattah al-Sissi a refusé de commenter ces récentes décisions de justice qui ont provoqué un tollé international, se bornant à souligner "l'indépendance des juges". Il a tout de même affirmé n'avoir aucune "animosité" à l'encontre des Frères musulmans, la confrérie de Mohamed Morsi.
Mais, a-t-il ajouté, pendant l'année de la présidence Morsi, les Frères musulmans "ont montré une image d'eux-mêmes qui ont convaincu les Égyptiens qu'ils ne pouvaient plus vivre avec eux". 12052014 Jeuneafrique
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