Un tribunal a condamné 126 partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée à dix années de prison pour des violences dans un nouveau procès de masse en Égypte.
Ils ont été reconnus coupables de participation à des "émeutes" à Kafr el-Cheikh, au nord du Caire, le 16 août 2013, de "port d'armes blanches et à feu", d'"agression contre les forces de l'ordre" et d'appartenance à une "organisation interdite", en référence aux Frères musulmans de M. Morsi, de même source.
Ces violences étaient survenues deux jours après que la police a tué quelque 700 manifestants pro-Morsi dispersés par les forces de sécurité au Caire.
Depuis la destitution et l'arrestation de M. Morsi par l'armée en juillet 2013, policiers et soldats se sont lancés dans une implacable répression de ses partisans qui a fait plus de 1.400 morts et quelque 15.000 arrestations.
En outre, des centaines de personnes ont été condamnées à mort ou à de lourdes peines dans des procès de masse.
Fin avril, un tribunal de Minya, au sud du Caire, a condamné à mort quelque 700 personnes, dont Mohamed Badie, le guide suprême des Frères musulmans, à l'issue de procès expéditifs dénoncés par l'ONU comme "sans précédent dans l'Histoire récente".
(AFP) 19052014 Jeuneafrique
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