Six soldats et un civil ont été tués lundi à Benghazi, dans l'est de la Libye, dans de violents affrontements entre des groupes islamistes et des forces armées loyales à un général dissident, a-t-on appris de sources hospitalières.
Des groupes islamistes, dont Ansar Asharia, ont attaqué à l'arme lourde un camp militaire, faisant des morts et des blessés, a affirmé le colonel Saad Al-Werfelli, commandant de la base aérienne de Benghazi et loyal au général dissident Khalifa Haftar.
Les heurts ont fait au moins sept morts et 11 blessés, selon les bilans de deux hôpitaux de la ville.
"Des forces des Brigades du 17 février de Rafallah al-Sahati, d'Ansar Asharia et du Bouclier de Libye ont bombardé tôt lundi le camp 21, cernant les soldats qui y étaient et faisant des morts et des blessés", a poursuivi le colonel Al-Werfelli. Ce camp appartient aux unités d'élite de l'armée libyenne à Benghazi qui avaient apporté son appui au général Haftar.
En riposte, les forces de l'armée de l'air loyales au général dissident ont mené des raids aériens contre les assaillants, a ajouté cet officier.
Sur sa page Facebook, la Brigade islamiste du "17 février" a nié toute implication dans l'attaque.
Il s'agit des affrontements les plus violents depuis ceux du 16 mai lorsque le général Haftar avait lancé sa campagne "Dignité" pour éradiquer les "groupes terroristes" dans l'est du pays. Ceux-ci ont fait au moins 76 morts. 02062014 Jeuneafrique
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