Annoncé quasi-forfait, l'attaquant Samuel Eto'o a entretenu le flou mardi sur sa participation au 2e match du groupe A du Mondial-2014 contre la Croatie mais, menaçant, a promis de dénoncer ensuite ceux qui déstabilisent le Cameroun.
"Je ne peux pas donner de réponse satisfaisante", a assuré le buteur des Lions Indomptables, interrogé sur sa participation. "Et même si je le savais, je ne le dirais pas. Le foot, c'est aussi ces petits secrets avant le match. C'est de la stratégie, c'est normal, toutes les équipes le font".
Lundi, l'attaquant vedette du Cameroun avait court-circuité sa fédération en twittant qu'il ne pourrait "probablement pas" jouer contre la Croatie mercredi, en raison "d'une blessure à un genou" qui l'handicape depuis plusieurs mois.
"Je ferai tout ce qui est en mon possible pour être avec mes coéquipiers. Que je sois titulaire ou pas, je donnerai le meilleur de moi pour que l'équipe gagne", a-t-il ajouté.
Nettement plus clair, il s'est ensuite montré offensif pour dénoncer ceux qui "déstabilisent" le Cameroun dans la coulisse et a assuré qu'il donnerait sa vérité à l'issue du Mondial.
"Je répondrai après le Mondial à tous ceux qui m'ont attaqué de près ou de loin et je donnerai les noms de ceux qui sont derrière certaines histoires pour que le Cameroun comprennent quels sont ceux qui aiment ce pays", a tonné l?icône locale.
"Je ne cède pas au chantage. Ce groupe restera un et soudé. C'est dommage que des gens essaient de le déstabiliser. Personne ne viendra mettre des problèmes entre nous. C'est ça la réalité", a-t-il assuré.
Comme en 2002, la préparation de l'équipe a été polluée par des histoires de primes, l'habituel sujet de discorde du Cameroun avant les échéances internationales.
En 2010, c'est la lutte des clans qui avait eu raison des ambitions sportives et l'équipe avait été éliminée après trois défaites en poule.
Le Cameroun a perdu son premier match du groupe A 1 à 0 contre le Mexique. Les "Lions indomptables" joueront leur dernier match de poule le 23 juin contre le Brésil à Brasilia. 18062014 Jeuneafrique
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