Après une nuit de liesse consécutive à la victoire des Fennecs face à la Corée du Sud (4-2) au Mondial, Alger s'est réveillée lundi avec une presse saluant une victoire "retentissante".
"Bravo","ça fait plaisir", victoire "retentissante", "Les verts se secouent et améliorent leurs chances de qualifications", "les verts renouent avec le succès" ,"sensationnel", "les portes des huitièmes de finales grandes ouvertes", sont autant de titres de la presse algérienne de lundi parus plus tard que d'habitude pour pouvoir rendre compte de la rencontre achevée à 21h45 à Alger.
Sitôt le match terminé à Porto Alegre, des "One, two, three, four viva l'Algérie", fusent dans les rues d'Alger accompagnés de you you de femmes, l'espoir de voir les Fennecs se qualifier au second tour devient plus grand.
Après la frustration de la défaite initiale contre la Belgique (2-1), Alger a vécu une nuit de folie. Une de ces nuits où, football oblige, les filles défilent à côté des garçons dans des voitures jusqu'au petit matin, dans cette société conservatrice en temps normal.
"De quoi aimer le foot" ricane Yassine un jeune qui reconnait apprécier cette "mixité conviviale spéciale football".
Les klaxons retentissent, tout comme les tubes à la gloire "des verts". A Bab El Oued, quartier populaire d'Alger, autrefois bastion des islamistes, la fête s'est poursuivie jusqu'à l'aube en toute mixité.
"On a gagné, je n'avais aucun doute là dessus", lance Hakim la vingtaine drapé avec l?emblème algérien. "Inchallah le second tour", poursuit Amine, cigarette à la bouche.
"J'ai promis à ma mère d'arrêter de fumer si on passe le second tour", dit Amine, la vingtaine, en souriant le visage peinturluré aux couleurs de la sélection algérienne.
Avec l'effervescence des jours de fête, le pays a vibré au rythme du Brésil, cortèges de voitures drapées de l'emblème blanc, vert,rouge, aux sons de vuvuzelas. ,Klaxons, jeunes sur les capots des voitures, feu d'artifices et fumigènes.
Lundi matin, il n'y avait plus que les employés de la voirie qui s'attelaient à nettoyer "les dommages collatéraux" de la victoire. 23042014 Jeuneafrique
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