L’Algérie s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde pour la première fois de son histoire après son match nul face à la Russie jeudi (1-1). Une qualification qu’Ali Fergani, ancien capitaine et sélectionneur des Fennecs estime "justifiée".
Il y a une dizaine de jours, après la défaite inaugurale de l’Algérie contre la Belgique (1-2), les oreilles de Vahid Halilhodzic, coupable selon la presse et l’opinion publique de s’être entêté à adopter une stratégie ultra défensive et suicidaire, ont dû siffler. "Ce jour-là , l’Algérie n’avait pas joué. C’est contre la Corée du Sud (4-2, le 22 juin), avec des changements de joueurs et de tactique, qu’est intervenu le déclic. Et c’est sur cette base qu’elle a construit sa qualification, puisque face à la Russie, l’Algérie a presque toujours cherché à produire du jeu, et sur ces deux derniers matches, elle mérite sa qualification", estime Ali Fergani. "Halilhodzic s’est libéré lors de la confrontation face aux Coréens, et toute l’équipe avec lui."
RĂ©Ă©quilibrages
Jeudi, les Fennecs ont éjecté de la Coupe du monde une Russie étiquetée comme l’autre grand favori du groupe H avec les Diables Rouges belges. "Les Russes ne s’attendaient peut-être pas à cela. Ils ont vite marqué, mais cela n’a pas démobilisé les Fennecs, qui ont su réagir, alors qu’ils n’avaient jamais été menés au score lors de cette Coupe du monde. Halilhodzic a su rééquilibrer l’équipe à la mi-temps, M’Bolhi réalise un arrêt décisif et Slimani égalise. Et même à 1-1, l’Algérie a continué à jouer, au lieu de se contenter de défendre." Lundi à Porto Alegre, les Fennecs affronteront l’Allemagne, considérée comme un des principaux prétendants à la couronne mondiale. "On va changer de dimension avec un tel adversaire, même si on sait que les Allemands, lors des précédentes phases finales, ont toujours éprouvé des difficultés face aux sélections maghrébines", rappelle Fergani, capitaine d’une Algérie victorieuse de la RFA en 1982 à Gijon (2-1). 28062014 Jeuneafrique
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