Trois soldats et quatre gardes communaux ont été tués samedi soir dans l'explosion d'une bombe dans la région de Sidi Bel-Abbès, dans l'ouest de l'Algérie, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.
L'engin a explosé vers 19H45 (18H45 GMT) au passage d'une unité de la garde communale, un corps de sécurité créé en 1994 pour lutter contre les groupes armés islamistes, renforcée par des soldats.
L'attaque a eu lieu à Sidi Chaïb, près de Sidi Bel-Abbès, à 440 km à l'ouest de la capitale, a précisé le ministère sur son site internet.
Cette attaque est la plus meurtrière depuis celle revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en Kabylie en avril dernier: onze soldats avaient alors été tués dans une embuscade, deux jours après l'élection présidentielle du 17 avril, dont ils étaient chargés d'assurer la sécurité.
Dimanche, le ministère de la Défense a assuré que ce genre d'actes criminels ne fait que renforcer la détermination des membres de l'Armée nationale populaire (armée) à éliminer les résidus des groupes terroristes et à assainir le territoire national de leurs actes abjects.
Depuis le début de l'année, au moins 56 islamistes armés ont été tués, dont 12 à la frontière algéro-malienne, selon l'armée.
Des groupes radicaux armés continuent de se cacher dans les maquis et de commettre attentats et attaques dans le nord-est de l'Algérie, longtemps après la fin de la guerre civile qui avait opposé dans les années 1990 l'armée à des groupes islamistes extrémistes. 14072014 Jeuneafrique
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