L'attaque terroriste de Henchir Talla, qui a fait au moins 15 morts dans la région du mont Chaambi le 16 juillet, a laissé des traces. Le Premier ministre assure en avoir tiré toutes les conséquences.
Sur la sellette après l'attaque terroriste meurtrière de Henchir Talla (au moins 15 morts et une vingtaine de blessés, le 16 juillet), le chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, assure que des "leçons seront tirées". Première urgence : l'équipement de l'armée. En attendant la livraison des six hélicoptères Caracal munis de systèmes de vision nocturne, qui seront commandés à la France, la Tunisie va solliciter l'aide, "en nature", de pays amis ou frères.
Seconde priorité : renforcer la coordination entre les services et les ministères. Pour ce qui relève du renseignement, l'armée dépend étroitement du ministère de l'Intérieur, le renseignement militaire ayant été affaibli par la mutation à l'étranger de son ancien patron, le contre-amiral Kamel el-Akrout, décidée par le président Moncef Marzouki en août 2013.
Les conflits de compétence entre le Palais de Carthage et le siège du gouvernement, ainsi que les interférences intempestives de la présidence, sont pointés comme une "source de difficultés supplémentaires". Enfin, le rappel des réservistes est peut-être envisageable, car il faudra assurer la sécurité des élections et le bon déroulement des meetings de la campagne électorale. 23072014 Jeuneafrique
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