Les islamistes nigérians de Boko Haram ne cessent d'étendre leur influence près des frontières camerounaises. En déplacement en France, le président Paul Biya a fait savoir sa détermination à les chasser du nord du Cameroun.
Lors de son entretien avec François Hollande et son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en marge de la commémoration du débarquement en Provence, le 15 août, le président camerounais n'a parlé que d'une chose ou presque : la menace que fait peser Boko Haram sur le nord de son pays.
"L'attaque contre le domicile du vice-Premier ministre Amadou Ali l'a traumatisé, confie un témoin des discussions. Biya nous a dit que cette fois il était décidé à mettre le paquet pour balayer Boko Haram du Cameroun. Certes, il avait déjà pris cet engagement fin juin lors du minisommet de l'Élysée, mais il a dû auparavant restructurer son état-major dans la région."
Paul Biya a également évoqué le dossier centrafricain avec ses interlocuteurs français, entre autres pour se renseigner sur le pedigree du nouveau Premier ministre, Mahamat Kamoun, dont il n'avait jamais entendu parler. 27082014 Jeuneafrique
|