La femme d'un médecin mort d'Ebola dans la ville pétrolière nigériane de Port Harcourt a été testée positive à son tour à la maladie, ont annoncé dimanche les autorités locales.
Trois autres personnes qui ont été en contact avec le médecin décédé ont été admises dans un centre de soins spécialisé en dehors de la ville, a aussi indiqué le ministre de la Santé de l'Etat de Rivers (sud-est), Sampson Parker.
Le Dr Ike Enemuo, dont la mort a été annoncée vendredi, est la sixième victime d'Ebola au Nigeria, et la première en dehors de Lagos, ce qui fait craindre une extension du champ de la fièvre hémorragique. Sa veuve, elle même médecin, présentait des symptômes de la maladie et avait été placée en observation à Lagos après la mort de son mari le 22 août.
Des cas suspects
Les trois nouveaux patients - un médecin, un pharmacien et une personne ayant eu un contact avec le Dr Enemuo à l'hôpital où il est mort - "n'ont pas été confirmés (positifs), nous attendons le résultat des analyses", a déclaré le ministre Parker au cours d'une conférence de presse.
Environ 200 personnes qui ont pu avoir des contacts avec les malades ont été placées sous surveillance à Port Harcourt et une soixantaine d'autres sont recherchées pour être également suivies, a précisé le ministre.
M. Parker a insisté sur l'importance de la détection et du traitement précoce du virus, appelant à se manifester quiconque ayant pu être en contact avec le médecin décédé, son hôpital ou le fonctionnaire de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) qui l'avait contaminé - avant de guérir lui-même.
Sur 15 cas d'Ebola au total au Nigeria, sept personnes ont pu être guéries. Le Nigeria est l'un des cinq pays d'Afrique de l'Ouest touchés par l'épidémie, qui a fait plus de 1.500 morts.
(AFP) 01092014 Jeuneafrique
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