Le lieutenant-colonel Zida a annoncé vendredi que la "charte de la transition" adoptée par les civils et l'armée serait signée le lendemain, samedi. Le président civil de transition devrait lui être connu en début de semaine prochaine.
Une délégation constituée de représentants des partis politiques, de la société civile, et des autorités religieuses et coutumières a remis vendredi 14 novembre le projet de "charte de transition", validé la veille, au lieutenant-colonel Zida. À l'issue de leur rencontre, ce dernier a annoncé que le texte serait officiellement signé le lendemain, samedi.
Fixant les contours institutionnels d'un régime transitoire d'un an devant mener à des élections présidentielle et législatives en novembre 2015, cette charte prévoit la mise en place d'une gouvernement de 25 ministres, d'un Conseil national de transition (CNT) à vocation législative de 90 membres, et la désignation d'une président civil de transition.
Le nouveau chef de l'État devrait être désigné en début de semaine prochaine par un collège de 23 membres - 5 issus de l'ancienne opposition, 5 de la société civile, 5 de l'armée et 8 des autorités religieuses et coutumières. Les "sages" auront à choisir parmi une sélection de personnalités civiles proposées par les partis politiques, les organisations civiles et les militaires.
Plusieurs noms circulent pour occuper le poste de président de la transition. L'archevêque de Bobo-Dioulasso, Monseigneur Paul Ouédraogo, ferait l'unanimité aussi bien chez les civils que chez les militaires. Reste à savoir si le Vatican donnera son feu vert à une telle nomination et si le principal intéressé acceptera de quitter sa robe pour le costume de chef d'État. 15112014 Jeuneafrique
|