Afrique, Ouest : Minime impact de la crise en Côte d'Ivoire sur les activités de la BOAD
le 01/04/2011 16:06:50
Afrique, Ouest

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Xinhua
LOME, 31 mars (Xinhua) -- Le président de la Banque oues-africaine de développement (BOAD), Christian Adovelande, a fait état, jeudi, d'un "impact minime" de la crise en Côte d'Ivoire sur les activités de cette institution financière de huit pays de l'Afrique de l'ouest ayant en commun le franc Cfa.

"Nous avons fait une évaluation de l'impact de la crise sur nos activités. Pour l'instant je crois qu'il est très minime dans la mesure où la crise est toujours en cours", a dit le président de la BOAD.

Il précise qu'à cette date "l'impact est vraiment très très limité" mais que la Banque a entrepris une étude en ce sens pour voir qu'elle serait l'impact sur le plan stratégique (2009-2013) et ses résultats si la crise en Côte d'Ivoire devrait perdurer.

"A la date d'aujourd'hui, je crois que nous n'avons pas d'inquiétude à nous faire sur cette question", tente-t-il de rassurer.

M. Adovelande explique que la BOAD n'a pas "grande inquiétude" mais en tant que banque elle doit s'interroger sur le remboursement des financements apportés à des projets et l'exécution de ces projets au cas où la crise dans ce pays venait à prendre une plus grave tournure.

Mais, de l'analyse du Conseil d'administration, les perspectives d'évolution des activités de la BOAD sont "favorables ".

Il est conclu toutefois que le développement des activités " pourra être affecté" par la crise ivoirienne.

"Un approfondissement de l'analyse du portefeuille actuel ou potentiel devrait permettre de mieux cerner les répercussions de cette crise sur l'exploitation de la Banque", a précisé le Conseil.

La Côte d'Ivoire est un des huit pays membres à forte potentialité économique de la BOAD. La crise post-électorale en cours dans ce pays a ralenti les perspectives économiques avec des impacts sur le secteur financier.

Ce pays a bénéficié de financements de la BOAD pour des projets dont un projet de production de biogaz à partir des décharges dans la capitale ivoirienne.

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