Vainqueur de l'Ă©lection prĂ©sidentielle du 21 dĂ©cembre, l'ancien Premier ministre BĂ©ji CaĂŻd Essebsi a prĂȘtĂ© serment mercredi matin. Il est officiellement le nouveau prĂ©sident de la Tunisie.
"Je jure par Dieu Tout-Puissant de prĂ©server l'indĂ©pendance de la Tunisie et son intĂ©gritĂ© territoriale, de respecter sa Constitution et sa lĂ©gislation, de veiller sur ses intĂ©rĂȘts et de lui ĂȘtre loyal", a dĂ©clarĂ© BĂ©ji CaĂŻd Essebsi, 88 ans, lors de sa prestation de serment mercredi 31 dĂ©cembre au matin devant le Parlement tunisien.
"En tant que chef de lâĂtat, je m'engage Ă ĂȘtre le prĂ©sident de tous les Tunisiens et Tunisiennes (...) je serai le garant de l'unitĂ© nationale", a-t-il ensuite dit.
Premier prĂ©sident Ă©lu dĂ©mocratiquement quatre ans aprĂšs la rĂ©volution, ce vĂ©tĂ©ran de la politique tunisienne a remportĂ© le scrutin organisĂ© le 21 dĂ©cembre. Avec 55,68 % des suffrages, il a largement devancĂ© son principal rival, le chef de lâĂtat sortant, Moncef Marzouki.
"Il n'y a pas d'avenir pour la Tunisie sans consensus entre les partis politiques et les composantes de la société civile, a également souligné Caïd Essebsi. Il n'y a pas d'avenir pour la Tunisie sans la réconciliation nationale."
Son parti, Nidaa TounÚs, qui a remporté les législatives en octobre, va désormais devoir constituer une coalition pour gouverner, faute de majorité absolue, et composer avec les islamistes du parti Ennahdha.
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