L'émotion était très forte dans le vestiaire congolais dimanche après la victoire face au Burkina Faso (2-1), synonyme de qualification pour les quarts de finale de la CAN. Une première depuis 1992 pour les Diables Rouges.
C'est peut-être la même joie, le même bonheur qui gonflait le coeur des Congolais dimanche, dans leur vestaire à Malabo où les joueurs de la sélection fêtaient leur exploit ou dans les rues de Brazzaville où des milliers de fans des Diables rouges se rassemblaient dès le coup de sifflet de final. Pour fêter la victoire face au Burkina Fasa (2-1), synonyme de qualification pour les quarts de finale de la CAN 2015 pour le Congo de Claude Le Roy.
"C'est un exploit pour la nation", déclarait au micro de Canal+ le capitaine Prince Oniangué au coup de sifflet final. "On est vraiment fier pour le pays. Je n'ai plus de voix, je n'ai plus d'énergie, on a tout donné. On a tout le temps eu la foi pour arriver là et on a cru en la nouvelle génération. C'est une nouvelle histoire", poursuivait-il. L'émotion était palpable dans sa voix. Comme dans celle de Claude Le Roy, le sélectionneur, qui réussit le tour de force de se qualifier pour la 7e fois en huit participations en quarts de finale de la CAN à la tête d'une équipe africaine. Une habitude pour ce "faiseur de miracle", mais un exploit pour le Congo qui atteint ce stade de la compétition pour la première fois depuis 1992. "C'est incroyable. Il y a beaucoup d'émotions", soufflait l'entraîneur français, avant de poursuivre : "ces mecs sont incroyables, on est revenu de nulle part. On a éliminé le Nigeria, champion d'Afrique lors des qualifications, et là on éliminé le vice-champion d'Afrique le Burkina Faso."
Mais la plus belle citation dans cette soirée historique pour le football congolais était peut-être celle de Prince Oniangué. "Entre-nous, on s'appelle les colombes et non pas les Diables rouges. Les colombes car c'est un nouvel état d'esprit qui souffle sur la sélection."
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