Alors que plusieurs partis ont pratiquement disparu de la scène politique tunisienne après les dernières consultations électorales, va-t-on voir apparaître une nouvelle formation ?

Excédés par la frilosité et la maladresse des dirigeants de leurs partis respectifs, un certain nombre de transfuges et d'intervenants de la société civile, jeunes pour la plupart, au premier rang desquels Rym Mourali, ancien bras droit de Kamel Morjane dans le parti Al-Moubadra, et Yezid Skandrani, membre du comité directeur de l'association Touensa, devraient annoncer prochainement la création d'un Mouvement de l'indépendance tunisienne qui pourrait connaître son baptême du feu électoral lors des prochaines municipales, dans un an.