Côte d'Ivoire : déluge de feu sur Abidjan, les partisans de Gbagbo appellent à la mobilisation
le 03/04/2011 15:20:07
CĂ´te d'Ivoire

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Xinhua
ABIDJAN, 2 avril (Xinhua) -- Des appels à la mobilisation des partisans du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo sont diffusés samedi sur la télévision d'Etat alors que de violents combats à l'arme lourde opposent autour du palais présidentiel à Abidjan les forces loyales au président sortant et les forces alliées à son rival Alassane Ouattara.

Au journal de 13h00 (locale et GMT) de la télévision, le conseiller du président du président du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de M. Gbagbo), Damana Pickas, a appelé les "jeunes patriotes", farouches partisans de Laurent Gbagbo à descendre dans la rue.

Il les a appelés à converger vers la résidence officielle de M. Gbagbo à Cocody, non loin de la RTI, et le palais présidentiel au Plateau.

Damana Pickas a également demandé aux "jeunes patriotes" de bloquer les deux ponts qui relient, au Plateau, les quartiers sud aux autres quartiers d'Abidjan pour empêcher les forces impartiales de l'ONU et de la force française Licorne d'avoir accès au plateau.

Un message déroulant sur la télévision, attribuée à Charles Blé Goudé, le leader des "jeunes patriotes", invite la population à vaquer à ses occupations assurant qu'Abidjan était sous contrôle des forces loyales à M. Gbagbo.

En direct de la RTI, un officier a demandé à tous les membres des forces de sécurité fidèles au président sortant de se mobiliser pour contrer l'offensive des soldats de M. Ouattara.

Après leur fulgurante offensive qui leur a permis de prendre en quatre jours la quasi-totalité du pays, les forces de M. Ouattara se heurtent à une vive résistance à Abidjan.

Les forces loyales à M. Gbagbo ont affirmé avoir repoussé vendredi les attaques des forces de M. Ouattara sur le palais présidentiel, le siège de la RTI, la résidence officielle du président sortant et le camp de gendarmerie d'Agban.

Samedi à la mi-journée, les tirs nourris d'armes lourdes ont repris et de fortes détonations étaient entendues aux alentours du palais présidentiel.

En dehors des quartiers de Cocody et du Plateau, théâtre des combats, un silence de mort régnait sur les autres communes d'Abidjan.

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