Le président Béji Caïd Essebsi (BCE) est attendu au cours des prochaines semaines à Abu Dhabi, à Dubaï, à Paris et à Washington.
La visite aux Émirats, partenaire stratégique de la Tunisie, est cruciale, puisqu'elle pourrait permettre de relancer divers grands projets d'infrastructures gelés depuis cinq ans.
La tonalité de la visite d'État en France, les 7 et 8 avril, sera davantage politique et sécuritaire. BCE rencontrera François Hollande et les présidents du Sénat (Gérard Larcher) et de l'Assemblée nationale (Claude Bartolone), puis sera fait docteur honoris causa de l'université de la Sorbonne. La visite devrait être également l'occasion de dissiper certains malentendus apparus lors de la récente campagne électorale. On sait que les responsables français avaient parfois donné l'impression de privilégier les islamistes et leurs alliés (CPR et Ettakatol) au détriment de Nidaa Tounes. François Gouyette, l'ambassadeur de France à Tunis, serait d'ailleurs sur le départ.
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