Après plusieurs jours de réunion à Kidal, les groupes rebelles du Nord-Mali et leurs bases n'arrivaient toujours pas à s'entendre sur la nécessité de signer, ou non, le préaccord de paix d'Alger.
Une équipe de médiateurs internationaux, emmenée par la Minusma (la mission de l'ONU au Mali), est attendue mardi dans le bastion de la rébellion touarègue pour les convaincre de parapher ce document.
Quatre jours d'intenses discussions n'y auront rien fait. Réunis à Kidal depuis jeudi dernier, les groupes rebelles du Nord-Mali, les chefs traditionnels et les représentants de la société civile locale n'arrivaient toujours pas, lundi 16 mars à la mi-journée, à se mettre d'accord sur la nécessité de signer ou non le préaccord de paix validé le 1er mars à Alger.
Les principaux mouvements rebelles (MNLA, HCUA, MAA, CPA...), regroupés sous la bannière de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), sont soumis depuis plusieurs semaines à une intense pression de la communauté internationale pour accepter de parapher le document. Un texte dont leur base ne veulent pas entendre parler, car il n'accorde aucune autonomie poussée au septentrion malien. "Les responsables de la CMA et les représentants de la population locale n'arrivent pas à se mettre d'accord ni à déterminer une position commune. Cela devient problématique...", glisse une source diplomatique proche du dossier.
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