La Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) a annoncé mardi la tenue d'un nouveau sommet sur le Burundi ce dimanche 31 mai à Dar es Salaam. Mais l'incertitude demeure sur la présence de Pierre Nkurunziza qui vient d'échapper à un coup d'État.
Absent du pays le 13 mai pour prendre part au sommet de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) à Dar es Salaam (Tanzanie), Pierre Nkurunziza a été "destitué" quelques heures par un quarteron d'officiers. Deux semaines plus tard, la sous-région annonce pour ce 31 mai une nouvelle rencontre des dirigeants de l'EAC dans la capitale économique tanzanienne. P
artira, partira pas ?
Le président burundais prendra-t-il part à ce deuxième sommet sur la crise politique déclenchée dans son pays après l'annonce de sa candidature à un troisième mandat ? "Tous les chefs d'État [de la Tanzanie, du Burundi, du Kenya, de l'Ouganda et du Rwanda, pays membres de l'organisation sous-régionale, NDRL] vont venir", a affirmé Othieno Owora, du secrétariat de l'EAC. Mais à Bujumbura, la décision semble n'avoir pas encore été prise.
Contacté par Jeune Afrique, un conseiller de la présidence burundaise explique qu'il est "trop tôt" pour affirmer, ou pas, la présence du président Nkurunziza à la réunion de Dar es Salaam. "La note verbale est en train d'être rédigée", explique-t-il, soulignant également que les services spécialisés planchent en ce moment sur la question. Objectif : ne pas rééditer l'expérience du 13 mai. Le président ne fera le déplacement de Dar es Salaam que si ses arrières sont assurées...
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