L'organisation des élections générales au Burundi, censées débuter le 5 juin, est impossible en raison du "désordre politique et sécuritaire" actuel dans le pays, a estimé l'opposition, qui a appelé la communauté internationale à ne pas "cautionner" ce "hold-up électoral".
"Le pays a sombré dans une situation de désordre politique et sécuritaire qui ne peut en aucun cas permettre des élections apaisées, transparentes, libres et crédibles", selon une déclaration des principaux partis d'opposition. "La tenue des campagnes électorales ainsi que l'organisation des scrutins sont impossibles. Il ne peut y avoir qu'un hold-up électoral qui est en train d'être mis en avant par le président", ont-ils mis en garde.
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