20110406
Xinhua
ABIDJAN, 6 avril (Xinhua) -- "Partira, partira pas", telle est la question ces dernières 48 heures qui s'affiche de façon récurrente sur les lèvres des opposants au régime du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, la France en premier.

Selon la Voix de l'Amérique captée ce matin, à 06h00, depuis Abidjan, les frappes aériennes coalisées des bombardiers de l'Opération des Nations Unies en Côtes d'Ivoire (ONUCI) et la force française LICORN, n'ont pas fait fléchir la farouche volonté de Laurent Gbagbo, président investi par le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire, depuis novembre 2010.

Pour le président sortant ivoirien, interrogé par la Chaîne de télévision française LCI, il n'est pas question de reconnaître maintenant, la prétendue victoire de son adversaire Allassane Ouattara, soutenue et brandie par la France et le reste de la communauté internationale; il ne peut par conséquent signer de ses propres mains, une réddition proposée par la France ; reddition le contraignant à reconnaître Alassane Ouattara comme le nouveau président élu de Côte d'Ivoire.

Cette position est la même pour ses plus proches collaborateurs, dont Alain Toussaint son Conseiller spécial et Ahoua Don Mello, le porte-parole de son gouvernement.

Avec cette position tranchée de Laurent Gbagbo, toutes les tractations jusque-là engagées par Nicolas Sarkozy, le président français pour installer Allassane Ouattara au Pouvoir en Côte d'Ivoire, semblent être mises à rudes épreuves.

Pour l'heure ce sont les populations ivoiriennes qui continuent de souffrir de ce bras de fer post électoral qui n'a que trop duré.