Libye : l'OTAN renouvelle son soutien aux rebelles
le 07/04/2011 18:02:34
Libye

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Xinhua
TRIPOLI, 6 avril (Xinhua) -- L'OTAN a promis mercredi de prolonger le soutien aux rebelles qui se battent contre les forces du gouvernement libyen alors que les rebelles et la France demandent plus de raids aériens contre les forces du gouvernement.

« Nous avons un mandat clair et nous ferons tout pour protéger les civils de Misrata », a déclaré la porte-parole adjointe de l' OTAN, Carmen Romero.

Presqu'une semaine après la prise de commandement d'une coalition de 28 membres pour faire respecter la zone d'exclusion aérienne depuis le 31 mars, l'OTAN a mené plus de 850 sorties contre les forces du gouvernement libyen.

Mais les rebelles demandent à l'OTAN de fournir plus de soutien aérien et se tournent également vers l'ONU pour obtenir de l'aide.

Les rebelles demandent à l'ONU de les aider à relancer les exportations de pétrole et de gaz depuis les ports sous leur contrôle, selon le communiqué de l'organisation mondiale.

Par ailleurs, alors que les forces pro- et anti-gouvernementaux ne montrent toujours pas de signes d'abandon des armes, les pays et organisations régionales appellent à un cessez-le-feu immédiat et à une solution politique en Libye.

Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a rencontré le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, mardi à Rome pour discuter de la situation en Libye et en Côte d'Ivoire.

Les deux hommes sont d'accord pour dire qu'il faut absolument mettre fin aux violences en Libye via un « cessez-le-feu efficace et vérifiable » pour protéger les civils et créer des conditions pour une solution politique qui implique un processus inclusif de réconciliation nationale.

Les ministres des Affaires étrangères de Finlande, de Suède, du Danemark, de Norvège et d'Islande se sont rencontrés à Helsinki mardi pour discuter des sujets d'intérêts communs dans le domaine de la politique sécuritaire et des affaires étrangères. A cette occasion, ils ont appelé à une solution politique à la crise libyenne via le dialogue national.

Pour sa part, la ministre sud-africaine des Relations internationales, Maïte Nkoana-Mashabane, a déclaré aux journalistes mardi à Pretoria que les forces de l'OTAN devraient cesser les bombardements afin de permettre à une délégation de l' UA de visiter la Libye pour arbitrer une solution pacifique.

Le président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, et le président turc, Abdullah Gül, en visite dans le pays, ont toux deux soutenu mardi à Jakarta une transition pacifique vers la démocratie en Libye et ont appelé à la fin des violences qui ont fait de nombreux morts parmi les civils.

De son côté, le gouvernement libyen a fait savoir mardi qu'il était prêt à négocier des réformes, mais a refusé d'entendre parler de la démission de Mouammar Kadhafi, selon la chaîne de télévision Al-Arabiya.

« Nous pensons qu'il (le leader libyen Mouammar Kadhafi) est très important pour mener toute transition vers un modèle démocratique et transparent », a souligné le ministre libyen de l' Information, Moussa Ibrahim.

Les violents combats se sont poursuivis mardi en Libye et les combattants de l'opposition ont lancé une nouvelle tentative pour reprendre le contrôle de Brega.

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